Questions existentielles autour de L’ALLAITEMENT -Interview de Claude Didierjean Jouveau

Questions existentielles autour de L’ALLAITEMENT -Interview de Claude Didierjean Jouveau

Depuis bientôt trois mois je suis une “mam’allaitante” (et extrêmement fière et heureuse de l’être! ).
L’allaitement est un sujet qui me passionne. Quelle magie que de nourrir son enfant directement de par cette “prise magique” que constitue le sein maternel. Je n’ai (jusqu’à présent) rencontré aucun problème pour allaiter mon bébé mais je suis membre de différents groupes de discussion traitant de l’allaitement et j’adore partager sur le sujet avec d’autres mamans.

En lisant les nombreuses mamans allaitantes, je suis régulièrement étonnée par « l’interventionnisme » fréquent qui est apporté à l’allaitement, par certains professionnels et par les mamans elles-mêmes.

En fait, mon ressenti par rapport à l’allaitement est le suivant :
Tout comme pour la naissance, moins on intervient, mieux cela se déroule.
Bébé + paire de seins = allaitement !

Pourtant, tout autour de moi, j’observe des femmes qui regrettent de ne pas avoir réussi à allaiter leur bébé. ça m’attriste beaucoup… Et j’ai cette sensation que nous avons tendance, dans nos sociétés, à trop intervenir lors de l’allaitement et que cela n’aide pas les femmes mais au contraire les dénude de leur confiance et participe à l’échec de leur allaitement.

C’est un questionnement qui me trotte sans arrêt dans la tête.
Et je trouve que c’est un problème de très grande importance pour l’humanité. L’être humain est-il susceptible, au fil des générations, de perdre sa capacité à nourrir les bébés ?
Nous n’en sommes pas encore là, fort heureusement. Mais nous devons absolument préserver ce “super pouvoir”…

Alors, pour m’éclairer sur cette question, j’ai demandé à Claude Didierjean Jouveau si elle voulait bien répondre à quelques questions. Et par bonheur, elle a accepté !
Elle est une experte, une personne majeure dans « le monde de l’allaitement ».

Pour rappel :

Claude Didierjean Jouveau est avant tout une passionnée.
Avant même de devenir mère, elle s’est intéressée à tout ce qui tourne autour de la grossesse, la naissance et l’allaitement (tout comme moi ! Winking smile ).
Cela fait plus de trente ans qu’elle s’interroge et s’informe sur le sujet. Elle a suivi tous les débats sur ce thème, assisté à la médicalisation croissante de l’accouchement et participé à diverses associations de parents telles que la Leche League.

Elle est l’auteure de plusieurs petits livres sur divers thèmes autour de la naissance, l’allaitement, la parentalité.

Souvenez-vous, j’ai écrit un article à propos de l’un de ses livres il y a quelques temps !

Si vous souhaitez en savoir plus à son propos, je vous invite à lire ceci. C’est vers elle que je suis allée car elle est, je pense, LA personne idéale pour répondre à mes questions.

Je suis très heureuse et honorée de sa contribution et je tiens à la remercier chaleureusement.
MERCI !

Je vous laisse découvrir cette petite interview écrite, telle quelle, sans interprétation, raccourci ou conclusion.
En espérant que tout comme moi, vous y trouverez des réponses, un éclairage, de l’aide pour votre allaitement si besoin.

 

 

Est-il indispensable d’attendre et constater la survenue d’une montée de lait les jours qui suivent la naissance ? Cela arrive-t-il parfois que cette montée de lait n’ait pas lieu ou ait lieu si tard que l’enfant en vient à être « sous-nutri » ?

Normalement, si les débuts de l’allaitement se passent comme ils devraient se passer (tétée précoce, peau à peau, bébé ayant accès au sein à volonté, succion efficace…), la « montée de lait » se fait sans problème autour du troisième jour.
Mais les choses ne se déroulent pas toujours de cette façon idéale. Et il y a des circonstances où, effectivement, la « montée de lait » peut se faire plus tardivement. On observe notamment cela en cas de naissance par césarienne. Et également chez les mères diabétiques.

 

Que pensez-vous du fait de complémenter un bébé avec du lait artificiel dans les premiers jours de vie ?

Un bébé qui perd trop de poids (pour certains, ce sera plus de 7 % du poids de naissance, pour d’autres plus de 10 %) devra être complété. Mais dans ce cas, un biberon de lait artificiel n’est pas le meilleur choix, car il risque de compromettre l’allaitement. Le meilleur complément serait du lait de la mère tiré (à la main ou au tire-lait) et donné autrement qu’au biberon (pipette, seringue à médicaments, gobelet…).
On peut aussi envisager de lui donner (mais il faudra y avoir pensé avant la naissance) du colostrum exprimé dans les derniers temps de la grossesse. Voir sur le site de LLL France : Exprimer du colostrum avant la naissance.

 

Que penser des « bouts de sein » en silicone ?

Les bouts de sein sont comme la langue d’Ésope, ils peuvent être la meilleure ou la pire des choses.

Côté face, ils sauvent un certain nombre d’allaitements qui, sans eux, se seraient sans doute arrêtés.

Côté pile, ils peuvent diminuer la quantité de lait reçue par le bébé, et induire à la fois des difficultés de prise de poids chez le bébé et une diminution de la lactation chez la mère.

Trop souvent prescrits à la mère en cas de crevasses, ils évitent d’avoir à se pencher sur la raison pour laquelle les crevasses sont apparues (le plus souvent une mauvaise prise du sein en bouche par le bébé), et il est parfois bien difficile de s’en débarrasser par la suite.

Une consultante en lactation les comparait à une roue de secours, qu’on n’utilise que le temps de faire réparer la « vraie » roue.

 

Pensez-vous que le déroulement ainsi que la plus ou moins médicalisation d’une naissance jouent un rôle dans la mise en place de l’allaitement ?

C’est sûr. Les débuts de l’allaitement sont très dépendants des conditions de la naissance. Prenons par exemple la péridurale. Une étude faite en 2006 sur plus de 1 200 femmes australiennes a montré que celles qui avaient accouché sous péridurale avaient plus de difficultés d’allaitement dans les tout premiers jours suivant la naissance et deux fois plus de risques d’arrêter l’allaitement au cours des six premiers mois. Sans démontrer de façon sûre que la péridurale est en elle-même la cause de cet état de fait, l’étude montre que les femmes qui ont accouché sous péridurale ont besoin d’un soutien accru en matière d’allaitement.

 

Quels conseils donneriez-vous à une future maman pour bien débuter son allaitement ?

Pour mettre toutes les chances de son côté, il est bon de :
– connaître certaines bases de l’allaitement (des tétées précoces, si possible dans les deux heures qui suivent la naissance ; des tétées fréquentes, sans limitation de durée ni intervalle à respecter entre deux tétées ; une bonne position du bébé au sein, qui évite douleurs de mamelons et permet une succion efficace ; pas de biberons de complément ; la proximité mère/enfant, y compris la nuit),
– savoir que l’immense majorité des arrêts précoces ne sont pas justifiés et pourraient être évités (on peut notamment tout à fait poursuivre l’allaitement après la reprise du travail, on peut allaiter même avec la fièvre, on peut se soigner ET allaiter, etc.),
– et, pour être bien accompagnée sur le chemin de l’allaitement, ne pas hésiter à contacter les associations de mères, qui offrent information et soutien et sont le meilleur garant du succès.

 

Pour conclure, pouvez-vous me donner votre ressenti global quant à l’interventionnisme lors de l’allaitement ?

Je trouve en effet qu’il y a beaucoup trop de gestes faits autour et sur le bébé allaité et sa mère, dont certains font plus de mal que de bien. Je pense notamment à ces « mises au sein » musclées où un·e professionnel·le appuie sur la tête du bébé pour lui faire prendre le sein, ce qui aboutit souvent au fait que celui-ci se rejette en arrière…
Le mieux est de mettre la mère et le bébé « en situation » de donner et prendre le sein. Et pour cela, l’approche « biological nurturing » me semble idéale.
Cela dit, dans certains cas, une aide « technique » peut être nécessaire, notamment quand les choses n’ont pas bien commencé.

 

A vos commentaires !

 

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Cet article a 9 commentaires

  1. Bonjour Fanny,

    Tout d’abord merci pour cet article. Je ne connais Claude Didierjean Jouveau que par ses citations que j’ai pu découvrir avec plaisir ci et là sur des blogs etc. ces derniers mois (depuis que je suis maman). Autant dire que la lecture de cet article me donne encore plus l’eau à la bouche et que je ne tarderai probablement plus longtemps avant d’ouvrir un des ses livres.

    C’est une très bonne idée cette interview, il fallait y pensé. Quelle chouette inspiration vous avez eue là que d’interroger une “pointure en la matière”.

    Heureusement que des personnes comme elles se sont engagées sur cette voie de la connaissance du maternage et en particularité de l’allaitement (que nous empruntons désormais aussi nous-mêmes à notre manière) pour nous rapporter toutes ces précieuses connaissances.

    Le sujet me passionne tout comme vous et je me pose encore grand nombre de questions à ce propos pour lesquelles j’essaie de récolter des réponses petit à petit.

    Depuis la naissance de ma fille que j’allaite encore aujourd’hui et qui a maintenant 8 mois, je me suis déjà posé la question de l’interventionisme concernant l’allaitement. Cependant, et ayant moi-même connu des débuts très difficiles avec des “recours” (j’espère que vous comprendrez les guillemets…) à des interventions, je n’ai pas encore pris le temps de me pencher en profondeur sur le sujet.

    Je pense néanmoins que si j’avais eu un meilleur accompagnement lors des toutes premières tétées (à vraie dire j’étais fort livrée à moi-même et il y avait bien une sage-femme qui passait de temps en temps pour voir si tout allait bien mais elle repartait presque aussi vite qu’elle était venue et ce n’était jamais la même qui revenait ensuite…) je n’aurais peut-être pas eu besoin de tant d’interventions par la suite (dont notamment les premières interventions à l’hôpital qui n’ont fait qu’accentuer mes douleurs, avant que, de retour à mon domicile, ma sage-femme n’intervienne et m’aide, entre autre, à rétablir tout cela).

    Une fois l’allaitement enfin mis en route et toutes mes douleurs passées (ce qui a tout de même pris un mois), j’ai sitôt été prise dans un tourbillon d’autres questions qui mon jusqu’alors parues plus importantes (le sommeil, le portage, le cododo, la dme etc.) voilà pourquoi j’avais laissé le sujet quelque peu de côté.

    Votre article me donne envie de me (re)pencher plus sérieusement dessus et de m’informer… Toutes ces questions font notamment appel au bon sens et à ce que la nature avait prévu pour nous ainsi qu’à un aspect plus culturel des choses comme ce que l’on appelle la “transmition de l’allaitement” de mères en filles (ou de femmes en femmes) qui n’existent (plus?) guère chez nous. Voyez-vous je me demande, par exemple, si réellement il existe une transmition concernant l’allaitement comme j’ai pu le lire dans certaines de mes lectures et si oui, comment cela se passe. Ce que j’ai lu à ce propos m’a paru à vrai dire incomplet bien que déjà très intéressant. Je n’ai donc pas encore les réponses mais ces lectures auront au moins eu le mérite d’avoir soulevé la question dans mon esprit.

    Cette question mêlée à mon expérience personnelle m’amènent à vouloir établir une distinction entre interventionisme et accompagnement et à comprendre la place de chacun dans l’allaitement maternel. J’estime qu’il faudrait bien définir chacune de ces deux notions pour ensuite se demander, en admettant que l’interventionisme ne soit pas nécessaire, si l’accompagnement lui, l’est.

    Quand vous soulevez le sujet et dites trouver que c’est un problème de très grande importance pour l’humanité, cela m’interpelle. Je ne m’étais encore jamais fais la réflexion “à ce point” je dirais… Bien que cela trotte également dans ma tête et ce de plus en plus, tout particulièrement ces derniers jours.

    Votre article tombe donc à pic pour moi. Quand vous posez également la question “l’être humain est-il susceptible, au fil des générations, de perdre sa capacité à nourrir les bébés?” cela m’interpelle également.

    Tout comme vous, je pense que “nous n’en sommes pas encore là, fort heureusement. Mais nous devons absolument préserver ce “super pouvoir”…”, vous dites cela avec une telle simplicité et une telle justesse qu’il n’y a rien à ajouter. Je trouve même que c’est joliment dit!

    Il faut pour cela transmettre l’information (ce que vous faites merveilleusement bien). Tant de mamans disent ne pas avoir de lait et s’arrêtent à cette conclusion sans s’être posées la question qu’il aurait certainement fallu dormir avec son nouveau-né et le porter!

    Je ne condamne pas ces mamans qui ne savent pas toutes ces choses et dont certaines on vraiment à cœur de bien faire pour pouvoir allaiter, si on leur disait, notamment dans les maternités, de dormir avec leur bébé il y a, je pense, de grandes chances pour que beaucoup d’entre elle le fassent! (j’en conviens pas toutes).

    C’est d’ailleurs ce que j’ai vécu à la maternité, non pas concernant la mise en route de l’allaitement (bien que cela soit lié) mais concernant les pleurs de ma fille. Il y aura au moins eue une sage-femme qui aura eu la justesse de me dire de dormir avec ma fille et de m’expliquer que c’était ce dont ma fille avait besoin. J’étais toute perdue et inquiète qu’elle pleure dans le petit lit en plastique à côté de mon lit d’hôpital et étais alors encore loin de me douter à quel point les bébés avaient un besoin pourtant tout à fait inné d’être contre leur maman.

    Nous sommes les victimes de la désinformation depuis des générations tant que cela nous dépasse tous. Nous avons tout à réapprendre et devons rétablir tout cela (en évitant, tant bien que mal et de toute part de tomber dans les écueils du jugement et de la culpabilité).

    Merci encore Fanny pour cet article et votre site que j’aime tant.
    (je pense vous l’avoir déjà dis, mais ces choses là, on peut les redire à l’infini, non? ;-))

    ps: ne soyez pas étonnée que mon commentaire, ou partie, ne devienne un jour lui-même un article sur mon propre blog (qui est en préparation). Après tout ces sujets font débat, c’est pourquoi je commente votre article ici avec tant de vigueur comme si j’ajoutais ma pierre à votre édifice pour faire évoluer la réflexion (dans le but et l’espoir, commun je le pense, de faire changer les choses). Je pense que c’est aussi et surtout à ça que servent bon nombres de blogs (dont le vôtre) et autres sites internet…
    Il est d’ailleurs possible qu’à l’avenir, j’écrive mes propres articles tout en incluant des références au travail d’autres blogueurs (dont vous) qui sont pour moi source d’inspiration. (d’où le “ps” car cela pourrait bien un jour vous concerner ;))

    A bientôt, j’espère!

    Laurie

    1. Merci beaucoup Laurie pour votre commentaire ô combien enthousiaste ! Je suis ravie que mes articles puissent susciter un tel engouement 🙂 . A très bientôt et tenez moi au courant quand votre blog est en ligne !

  2. Hello Fanny !

    Bravo pour ton blog et félicitations pour l’arrivée dans ta vie de Luciole.

    Je viens de te découvrir via la newsletter de Claude Didierjean Jouveau, qui relaie cette interview.

    Que dire ? Aaahhh l’allaitement… C’est une des plus belles choses que j’ai pu faire et vivre dans ma vie.

    Je suis heureuse d’avoir fait ce don à ma fille et mon fils.

    Je suis heureuse aussi de m’être découverte forte, confiante et bienveillante lors de mes grossesses et ensuite dans mes choix de vie de femme, de mère et de conjointe.

    À tel point, que je suis écoutante bénévole dans une asso de soutien à l’allaitement maternel depuis 7 ans maintenant.

    Je me lance dans la rédaction web et le blogging professionnellement.

    J’ai envie de développer la présence en ligne de cette association, il s’agit d’A Lait’coute qui se trouve en Haute-Loire.

    Le nouveau site est encore en chantier, mais je travaille dessus régulièrement et compte en faire une ressource complémentaire à l’écoute téléphonique et aux rencontres que nous proposons.

    C’est par là : https://alaitcoute.com/

    Je vais te suivre ! Au plaisir d’échanger 🙂

    1. Hey bravo, très belle initiative en faveur de l’allaitement maternel.
      Je vais suivre vos activités avec plaisir. J’aimerais beaucoup mettre en place des actions qui vont dans ce sens également 🙂

  3. Merci a toi ! 😉

  4. Bonjour Fanny,

    Mon engouement est à la hauteur de mon envie de voir jaillir un monde meilleur… du moins un monde où nous autres êtres humains vivrions bien plus en accord avec la nature et avec nos instincts profonds que nous ne le faisons encore jusqu’à présent.

    Je vais finalement oser te tutoyer parce qu’il me semble que nous sommes finalement plus à l’aise toi et moi avec le tutoiement c’est en effet bien plus agréable pour tout le monde je trouve… (du moins pour nous deux je pense)

    Je reviens ici pour te mettre le lien de mon blog qui est encore en construction et dont il ne faut dès lors pas tenir compte du design actuel sur lequel j’aimerais me pencher afin de le rendre joli et clair. Je ne sais pas quand me pencherai là dessus étant donné que je suis fort occupée à un tas de choses dans ma vie en ce moment et que ce genre de préoccupations esthétiques n’est pas vraiment ma priorité pour l’instant. Ce qui compte davantage à mes yeux c’est le contenu de mes articles et les messages que j’ai à cœur de faire passer.
    Je souhaite pouvoir toucher des gens avec ce blog au point peut-être qui sait d’en plus de leur faire songer à des choses auxquelles ils n’auraient pas penser eux-mêmes, de faire émerger des changements concrets dans leur vie.
    En tout cas concernant ton blog comme tu le sais déjà je pense il me touche beaucoup et me fait penser à des choses auxquelles je n’avais pas pensée moi-même (notamment concernant cet article-ci mais pas que…)
    Notre vision de la maternité semble si semblable justement que je me dis que mes articles pourront probablement aussi te toucher et te faire songer à des choses auxquelles tu n’aurais peut-être toi aussi pas encore songé de toi même et qui pourraient t’intéresser.

    Voilà, même si mon site est en construction, comme je l’ai dis ce qui compte c’est surtout le contenu et je me dis que je peux déjà le faire connaître malgré cela aux mamans qui ont un tout jeune bébé (comme toi) ou qui viennent juste d’accoucher ou qui sont sur le point d’accoucher autour de moi en ce moment (et soit il n’y en a jamais eu tant, soit je ne le voyais pas avant car je ne m’intéressais pas tant à la chose 😉 )… et de toute façon même quand je me serai chargée du design (mais pas que du design car je dois aussi me pencher sur la description du blog etc.) je me dis qu’il changera encore avec le temps. Comme pour une maison finalement. Quand on a gardé la même tapisserie dans son salon pendant 10 ans on peut avoir envie d’en changer au bout de toutes ces années…;-)
    Je ne pense pas que les bloggeurs aient envie de changer le design de leur site régulièrement (mais bien au moins une fois tous les 10 ans… ou pas lol) mais quoi qu’il en soit, il y aura toujours quelque chose que l’on voudra voir modifier ou améliorer comme je je vois déjà sur ton site qui n’est plus le même qu’au début (ou sur le site de ma désormais “grande copine du net” Natacha (Guillaume) dont j’ai connu le blog grâce au tiens (merci! car depuis une jolie relation du net s’est créée entre elle et moi… ça reste sur internet pour l’instant car nous habitons trop loin l’une de l’autre mais ça n’en n’est pas moins une relation… après tout tant qu’il y a partage et l’envie toujours plus grande de partager c’est qu’un lien se créer en quelque sorte et donc une relation), qui change aussi de temps en temps sur un détail ou l’autre il me semble… voilà je suis nouvelle sur la blogosphère comme on dit (et comme Natacha le dit 😉 ) tout cela est nouveau pour moi et c’est en consultant d’autres blogs que j’en apprends sur ce système.

    voilà je pense avoir tout dit 🙂 (je suis une grande bavarde à mes heures) ou plutôt quand il s’agit de parler de ce qui me passionne!!

    Voici le lien: https://enpresence.wordpress.com/

    A bientôt

    Laurie

    1. Merci Laurie ! Je vais suivre ton blog avec attention 🙂

  5. Bonjour,
    J’aimerai ajouter un complément au sujet de l’accompagnement dont on a besoin. Il y a un aspect que vous n’abordez pas ici et qui me semble primordial, vital pour la poursuite de l’allaitement : les pics de croissance, dont le premier apparaît rapidement – vers 3 semaines. Combien d’allaitement se sont interrompus brusquement au bout d’1 mois car les mères pensaient ne plus avoir assez de lait et être devenue incapables d’apporter ce qu’il faut à leur bébé. J’ai l’exemple d’une amie (dont les enfants sont grands maintenant) être admirative du fait que j’allaite encore bébé 6 mois et me racontait son expérience avec sa fille, interrompue vers 1 mois. Quand elle m’a décrit la situation j’ai eu un gros pincement au cœur pour elle car j’ai compris que le “problème” n’en était pas un, c’était un pic de croissance ; et qu’avec les bonnes infos et l’accompagnement elle aurait pu passer ce cap et poursuivre encore (au moins un peu) son allaitement.
    Moi même, heureusement que je m’étais renseignée/informée avant la naissance. Quand le premier pic est arrivé, une petite lumière s’est allumée dans mon esprit “tiens ça me rappelle quelque chose…. ça me fait penser à cette histoire de pic de croissance”. Quelques rapides recherchent m’ont confirmé que c’était bien ça. Du coup même si c’était fatiguant et un peu difficile à vivre je me suis accrochée car je savais que c’était normal et que ça ne durerait pas.
    Et me voilà aujourd’hui, bébé à 6 mois, moi j’ai reprit le travail et nous poursuivons l’aventure de l’allaitement à la maison et chez la nounou (car il a mon lait tiré). Super fière, et soulagée aussi : j’ai atteint mon objectif des 6 mois ! Je souhaite poursuivre aussi longtemps que possible, pas prête à arrêter demain mais soulagée car si pour une raison ou une autre l’allaitement s’était interrompue avant 6 mois j’en aurai été extrêmement meurtrie tant c’est important pour moi.
    Bonne continuation !

    1. Merci pour ce complément d’information. C’est vrai que je n’en ai pas parlé ici ! En fait il se trouve que je ne les ai pas vraiment ressentis/détectés avec ma fille. Bonne continuation à toi, et belle et longue vie à ton précieux allaitement <3

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