Pourquoi SOUHAITER accoucher SANS péridurale ??? Ma réponse en 4 points !

Pourquoi SOUHAITER accoucher SANS péridurale ??? Ma réponse en 4 points !

C’est une évidence pour certaines,
C’est un mystère pour d’autres.


Sachant que la péridurale existe et qu’elle permet d’atténuer grandement les douleurs de l’accouchement, pourquoi donc choisir volontairement de s’en passer ?
Mais si mon corps est prévu pour donner la vie, pourquoi décider délibérément, et avant même de tester mes capacités, de me “shooter” pour éviter d’avoir mal ?

Personnellement, je me pose plutôt la seconde question…
Vous l’aurez compris, dans l’idéal, je souhaite accoucher sans avoir recours à la péridurale.

Levons le mystère sur les raisons pour lesquelles de nombreuses femmes ont ce même désir.

 

1- Le corps féminin est prévu pour accoucher

La naissance est un processus naturel

Dans 90% du temps, la naissance peut se dérouler naturellement, sans aide médicale.
Malheureusement, l’accouchement a mauvaise réputation de manière générale. Si l’on se base sur ce que l’on voit dans la majorité des films, c’est la pire douleur possible. Pourtant, si on se penche sur la question, de nombreuses femmes ne l’ont pas vécu ainsi. Certaines avouent même avoir connu une naissance orgasmique.

D’autres femmes refusent d’employer le mot douleur pour qualifier ce qu’elles ont ressenti. Elles parlent plus facilement d’une puissance inouïe.
D’autres quant à elles ont vécu l’enfer et sont définitivement décidées à ne jamais recommencer.

Du côté de celles qui ont accouché sous péridurale, certaines sont satisfaites de leur choix. D’autres par contre ont eu la sensation, c’est en ces termes que la majorité d’entre elles décrivent leur frustration, qu’on leur avait volé leur accouchement.

Comment savoir comment, moi, je vais le vivre ?

 

Tester avant de décider

De nombreux facteurs peuvent jouer en faveur ou en défaveur d’une péridurale :

– Suis-je bien accompagnée et en confiance ?

– Mon bébé a t-il une position adéquate pour emprunter le chemin de la sortie ?

– Suis-je prête à “laisser accoucher” mon corps ?

– Vais-je être capable d’accueillir mes contractions ou vais-je mettre mon corps en tension pour tenter à tout prix de les éviter ?

– Suis-je heureuse de mettre cet enfant au monde ?

Je crois, d’après les nombreux témoignages que j’ai pu lire ou entendre de vive voix, que si ces quelques ingrédients sont réunis, la recette vaut le coup d’être tentée !

Et “envisager” n’exclue pas la possibilité de changer d’avis. Ce jour là, on découvrira, et on avisera…

 

Se préparer avec une sage-femme habituée…

… à accompagner des accouchements physiologiques peut être très utile lorsque l’on souhaite accoucher le plus naturellement possible.

L’idéal est d’avoir un suivi de grossesse en accompagnement global.
Il me parait clairement plus facile d’éviter la péridurale lorsque la personne qui nous accompagne durant l’accouchement :

– Est une personne de confiance qui nous connaît et connaît notre projet de naissance,

Nous encourage à la réussite d’un accouchement naturel,

– Est convaincue par les avantages de la naissance physiologique,

– Nous laisse le libre choix de la position adoptée.

 

2- La péridurale a des conséquences sur la naissance

Lorsque l’on commence à faire appel à la médicalisation, d’autres actes médicaux ont tendance à s’enchainer par conséquence. La péridurale augmente le recours à l’ocytocine, les forceps, la césarienne, augmentant par la même le risque de complications pour le bébé.

La péridurale implique d’adopter la position gynécologique. Pourtant, dans cette position, le bassin a plus de difficultés à s’ouvrir. Et le bébé aura tendance à buter contre le périnée.
Ceci induit notamment un risque plus élevé de déchirure et/ou d’épisiotomie.

Accoucher sous les effets de la péridurale n’est pas toujours chose facile. La future maman se voit dépossédée d’une partie de ses sensations. De ce fait, il peut lui être difficile d’être actrice de son accouchement. La poussée naturelle n’est notamment plus concrètement ressentie.

 

3- Je n’ai tout simplement pas envie d’injecter des anesthésiants à mon enfant le jour de sa naissance

Tant que bébé est logé dans mon ventre, il est relié à moi.
Ca fait des mois que je met tout en œuvre pour le nourrir au mieux.

Alors si je peux éviter de lui envoyer du produit anesthésiant, je le ferai…

 

4- Le démarrage de l’allaitement maternel peut être perturbé

Peu d’études ont malheureusement encore été menées à propos des conséquences d’une péridurale pour le nourrisson. Cependant, on sait que son foie, encore immature, devra éliminer l’analgésique.

La première tétée est retardée lors d’une naissance sous péridurale par rapport à une naissance sans.

Il a été constaté que les mouvements du bébé sont plus lents et ses pleurs plus fréquents

 

Cet article est basé sur mes lectures et il est loin d’être exhaustif sur le sujet.
Il n’est pas question ici de polémiquer sur la péridurale. Cependant, je pense qu’il est important de faire le choix de l’utiliser ou non en conscience.

Avoir connaissance des conséquences que celle-ci peut avoir sur la naissance, la future maman et son bébé est essentiel.

Il va de soi que cette prouesse médicale peut être salvatrice dans certaines situations et en aucun cas je ne dénigre son existence ! (d’autant que je ne sais pas encore si je vais parvenir à mettre mon enfant au monde sans y avoir recours !)
Par contre, je suis convaincue qu’elle est trop banalisée, souvent utilisée sans réflexion préalable, sans informations claires.

Heureusement, aujourd’hui on en parle. Et les possibilités d’être accompagnée dans un accouchement physiologique sont de plus en plus ouvertes. De nombreux professionnels, principalement des sages-femmes, informent les futurs parents sur les enjeux de la péridurale.

Non mesdames, ce n’est pas un retour à l’époque des cavernes ! C’est un retour au naturel.

Souhaiter accoucher sans péridurale, c’est souhaiter donner ce qu’il y a de plus doux à son enfant, c’est souhaiter l’accompagner consciemment dans notre monde, c’est souhaiter vivre ce moment à 200%.

J’ai hâte de venir vous raconter mon expérience face à la question de la péridurale, lorsque mon jour J aura eu lieu ! Winking smile

Image de Heblo

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Cet article a 2 commentaires

  1. Il me semble que l’anesthesie N’est envoyé qu’à la mère ? En revanche, je souhaite aussi réussir à vivre un accouchement naturel, ça me frustrerait de ne pas sentir ce qu’il se passe, nos ancentres l’ont fait et ne sont pas toutes mortes ! Je pense que ça doit être aussi une fierté de le faire, il faut juste bien y penser en amont, accepter que ça sera difficile quand même et être déterminée. En plus, cette grosse aiguille fait peur 😮 .
    Je lis beaucoup ton blog depuis que je lai découvert et je suis vraiment de ton avis pour quasiment tout 🙂 c’est ma première grossesse et j’ai plutôt la chance de la vivre assez bien (pas de nausées etc puis prise de poids rapidement, ça veut dire que ça se passe bien non ? Haha) donc je continue à positiver et à me dire que tout ne peut que bien aller sil n’y a pas d’angoisse ^^ en tout cas chapeau pour ton blog, il est suuuper 😀

    1. Oui j’en suis intimement persuadée : ne pas avoir d’angoisses et cultiver la zénitude et la positivité sont la base d’une grossesse qui se passe bien.
      Concernant l’anesthésie c’est un sujet que je prends avec des pincettes car je ne suis pas experte sur le sujet. Cependant, nous savons tous que tout ce que l’on mange et ce que l’on respire est transmis à l’enfant in utéro. La preuve en est que la majorité des médicaments sont fortement déconseillés durant la grossesse… Alors pourquoi en serait-il autrement concernant les produits anesthésiants ? C’est pour moi un doute de plus qui fait que je pense que, si on peut, c’est préférable de ne pas avoir recours à la péridurale…

      Je suis ravie que tu aimes mon blog 🙂

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